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Loi Badinter en expertises médicales

Loi Badinter et expertises médicales

La loi Badinter est un texte de référence qui régit le système d’indemnisation des usagers de la route comme le piéton, cycliste ou passager d’un véhicule motorisé (hormis le conducteur) et qui sont  victimes d’accident de la route.

Quels sont les préjudices corporels couverts par la loi Badinter?

Les préjudices corporels couvrent l’attente à l’intégrité physique et psychique de la victime d’un accident de circulation. Ils sont répertoriés dans la nomenclature Dintilhac. A cela, nous distinguons deux types de préjudices : ceux des victimes directs (préjudices patrimoniaux et non-patrimoniaux) et ceux des victimes indirects.

Les préjudices des victimes directs – les préjudices patrimoniaux

Les préjudices des victimes indirects – victime directe encore en vie

Dans ce cas, les préjudices des victimes indirects couvrent :

Les préjudices des victimes directs – les préjudices extra-patrimoniaux

Les préjudices des victimes indirects – victime directe décédée

Les préjudices couvrent dans ce cas :

La loi Badinter dans un accident de la route et les victimes concernées

La loi Badinter 1985 inclut dans un accident de circulation toute sorte d’accident impliquant un véhicule terrestre motorisé équipé de remorques ou semi-remorques en mouvement ou non à l’exception des véhicules des voies ferrées qui ont leur propre voie.

Sont concernés par cette loi du 5 juillet 1985: les deux-roues, vélomoteurs, tracteurs, chariots élévateurs autoporteurs, bus, autocars, chasse-neige, voitures…
Dans le cadre de la loi Badinter, bien qu’il ne soit pas à l’origine d’un accident ou qu’il n’y ait pas subi de dommage, tout véhicule est susceptible d’être impliqué dans un accident.

La notion des victimes selon la loi Badinter

Sont considérés comme victimes d’un accident de circulation ceux ou celles qui ont subi un dommage physique ou psychologique qu’elles soient des piétons, cyclistes, motards ou passager d’un véhicule. Cette loi distingue ce qu’on appelle des victimes privilégiées qui sont composées des :

Quant au conducteur, l’article 4 de la loi Badinter stipule que « la faute commise par le conducteur du véhicule terrestre à moteur a pour effet de limiter ou d’exclure l’indemnisation des dommages qu’il a subis ». En cas d’accident, le conducteur du véhicule motorisé sera donc indemnisé en fonction de sa responsabilité.

Loi Badinter de 1985 : procédures d’indemnisation des victimes et du conducteur

La loi Badinter de 1985 est applicable :

Procédure d’indemnisation des victimes

Pour les victimes d’accident de circulation, la loi Badinter garantit  qu’elles sont entièrement indemnisées par la responsabilité civile du conducteur responsable de l’accident des dommages matériels, physique et psychologiques subis. Cette procédure n’est pas valable pour les fautes inexcusables : suicide, comportement suicidaire…

Quelques exemples de l’application de la loi Badinter

Procédure d’indemnisation du conducteur

La loi Badinter du 5 juillet 1985 stipule dans son article 4 que « La faute commise par le conducteur du véhicule terrestre à moteur a pour effet de limiter ou d’exclure l’indemnisation des dommages qu’il a subis ». Par conséquent, il sera entièrement indemnisé si seulement il n’a commis aucune violation du Code de la route même s’il a rempli les procédures d’assurance. Il sera toutefois totalement indemnisé s’il n’a aucune responsabilité dans l’accident.

Quelques cas susceptibles de diminuer ou d’annuler l’indemnisation

Le conducteur a le droit à une indemnisation totale au cas où les circonstances de l’accident sont incertaines, ne permettant pas de prouver une faute.

Etapes et mise en œuvre de la loi Badinter

De la date d’un accident à la fin de la procédure d’indemnisation, l’application de la loi Badinter passe par cinq grandes étapes : la déclaration de l’accident, le démarrage de la procédure, l’évaluation des responsabilités, l’expertise médicale et l’offre d’indemnisation.

1.- La déclaration de l’accident

La mise en œuvre du processus d’indemnisation démarre avec la déclaration par écrit de l’accident par les victimes auprès de leur assureur dans les 5 jours suivant l’accident. Cette déclaration écrite peut être précédée d’une déclaration par téléphone. Elle doit contenir les informations ci-après :

2.- Le démarrage de la procédure

Après avoir été informé et reçu les informations sur l’accident, l’assureur adresse à (aux) victime(s) un courrier comprenant un questionnaire dans lequel elle doit renseigner :

En même temps, l’assureur est libre de faire connaître à la victime son droit :

3.- L’évaluation des responsabilités

C’est à partir du procès-verbal de la police ou de la gendarmerie que seront évaluées les responsabilités. Durant cette étape, l’assureur de la partie adverse cherche des preuves de fautes commises par la victime afin de réduire ou si possible exclure toute idée d’indemnisation.

4.- Expertise médicale dans l’application de la loi Badinter

Cette étape consiste à évaluer les dommages corporels ainsi que le montant d’indemnisation correspondant en prenant en considération :

Dans le cadre de l’application de la loi Badinter, il y a trois catégories d’expertises médicales :

5.- L’offre d’indemnité dans le cadre de la loi Badinter

L’offre d’indemnisation est assurée par l’assureur de la victime compte tenu du rapport d’expertise. Le montant de l’indemnité doit permettre de couvrir l’ensemble des préjudices subis. La présentation de l’offre doit se faire dans les 3 mois suivant la demande d’indemnisation et 8 mois maximum à partir de la date de l’accident. Cette procédure est conforme à l’article 12 de la loi Badinter qui stipule que « l’assureur qui garantit la responsabilité civile du fait d’un véhicule terrestre à moteur est tenu de présenter dans un délai maximal de 8 mois à compter de l’accident une offre d’indemnité à la victime qui a subi une atteinte à sa personne ».

Après avoir réfléchi par rapport à l’offre, la victime peut :

A la demande des particuliers, associations, compagnies d’assurances, organismes sociaux, administrations, magistrats ou tribunaux, le médecin expert indépendant Dr Dubois, intervient dans plusieurs domaines d’expertise :

Conformément à l’objectif de la loi Badinter de permettre aux acteurs du système de santé de connaître leur droit et de faciliter leur accès à un système d’indemnisation après un accident corporel, le Cabinet d’expertises médicales – Dr Dubois à Tours réalise des expertises :




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DINTILHAC (Tribunaux)

Mission d’expertise médicale DINTILHAC.

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